Les risques psychosociaux dans le monde du travail
Stress, harcèlement, violence externe…Les risques psychosociaux (RPS), facteurs de mal-être profond au travail, n’épargnent aucun secteur d’activité. En effet, 24% des salariés français se disent en « état d’hyperstress », c’est-à-dire à un niveau dangereux pour leur santé. Au niveau mondial, l’Organisation Mondiale de la Santé compte plus de 300 millions de personnes souffrant de dépression soit une augmentation de plus de 20 % depuis 2005. Ce trouble mental est la première cause d’incapacité dans le monde et peut conduire au suicide.
Les étudiants du Campus IGS Alternance en deuxième année de BTS Assistant de Manager ont travaillé sur ce sujet sensible dans le cadre d’un cours d’anglais encadré par leur professeur Annabelle Jauson Nourrice. En effet, les apprenants ont eu à créer des petites vidéos en amont sous forme de journal télévisé, TV show ou Interview afin de présenter ce sujet qui n’est pas simple à aborder, le tout en anglais.
Ils ont mis en avant de nombreux sujets dont :
- Workaholism : Addiction au travail
Il s’agit d’une dépendance qui engendre beaucoup de souffrance. En général, le « workaholique », ou « accro au boulot » n’arrive pas à arrêter de travailler, y compris pendant les vacances. Ce trouble psychologique peut mener vers des complications graves comme la dépression ou le burn-out.
- Burn out : Syndrome d’épuisement professionnel
Il se caractérise par un état d’épuisement général, à la fois psychique, émotionnel et mental; les « batteries sont vides » et le sujet n’est plus capable de récupérer sur de courtes durées. Ce syndrome d’épuisement s’accompagne d’une série de symptômes.
- Bore out : Syndrome d’épuisement professionnel par l’ennui
Il s’agit d’un trouble psychologique qui engendre des maladies physiques. Ce syndrome est déclenché par le manque de travail, l’ennui et, par conséquent, l’absence de satisfaction dans le cadre professionnel.
- Karoshi : Mort par surmenage
Très répandu au Japon, le Karoshi désigne la mort subite de cadres ou d’employés de bureau par arrêt cardiaque, AVC ou suicide par suite d’une surcharge de travail, un surmenage et/ou d’un stress associé trop important.
Le but de cet atelier était avant tout de connaître le sentiment de chacun sur ce phénomène actuel qui ne cesse de croître. Les étudiants, à travers cet exercice, ont pu faire passer un message fort de manière agréable. Leur ressenti concernant cette activité ne s’est pas fait attendre : ils se sont tous prêtés au jeu et ont trouvé intéressant le fait de s’informer sur ce fléau et de pouvoir le présenter de manière originale. Les intervenants Sabrina Vidal, Antoine Lombard et Marianne Artigues, ont été interviewés par les élèves et ont pu donner leur ressenti sur ces différents sujets. Ils se sont prêtés au jeu lors des vidéos explicatives réalisées par les étudiants.
A la fin de cet atelier, chaque étudiant a, en anglais, conclu avec un mot fort qui reprend les éléments abordés durant ce cours. Ce dernier a été très instructif et révélateur pour les apprenants du Campus.